Altolamprologus

Altolamprologus

Le Genre Altolamprologus

Décrit par Max Poll en 1978

Caractérisé par une hauteur de corps proportionnellement plus important que chez beaucoup d’autres cichlidés. Le genre compte actuellement deux espèces décrites et une non-décrite : Altolamprologus calvus, Altolamprologus compressiceps, Altolamprologus sp. compressiceps « shell ».
A noter que l’espèce
fasciatus souvent considérée dans le genre est décrite dans le genre Lamprologus


Altolamprologus calvus

Quatre variétés locales sont reconnues :
• Le « white » de Zambie, récolté aux alentours du cap Chaitika (sous divers noms de localités).
• Le « gold » de la baie de Nkamba.
• Le « black », récolté à partir de la zone de Ndole jusqu’à Tembwe II au Congo (R.D.C.)
• Le « black pectoral ».

Espèce dont le profil est moins obtus que son cousin A. compressiceps, il est prédateur de proximité et attaque ses proies (petits alevins, et crustacés) de très près + ou – 10 cm.
Il a visiblement la possibilité de capter les mouvements dans une petite épaisseur de sable.
Un grand mâle peut approcher les 15 cm en aquarium, une grande femelle ne dépassera pas les 8/9 cm. un volume minimum de 300 litres pour un couple est recommandé. La ponte a lieu dans une anfractuosité de la roche, ou à défaut de cavité adéquate, dans une coquille de mollusque (rapport avec la taille de la femelle).


Altolamprologus compressiceps

Quatre variétés chromatique sont reconnues :
• Le « normal »
• Le « gold »
• Le « golden head »
• Le « red fin »

Biologie et comportement similaires à son cousin le calvus, c’est également un prédateur d’alevins de tailles généralement petites à moyennes. Poisson solitaire, il lui faut de l’espace et des roches. Sa croissance est lente, voir très lente, selon la qualité de nourriture qui lui est distribuée.

Sa répartition s’étend sur la quasi totalité du lac.


Altolamprologus sp. « compressiceps shell »

Biologie et comportement similaires à son cousin le compressiceps, cette espèce, que l’on retrouve dans quelques localités reconnues, telles Sumbu, et Nangu en Zambie. Ils sont conchylicoles, d’où l’appellation « shell » (coquille en anglais).

Une variété naine est répertoriée dans le nord Congo à Pemba, cette espèce est naine, mais est pétricole.

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